====== Florence Weber ====== {{ dailymotion>x8k6oe?start=65 }} Entretien avec le site "La Vie des Idées" (2009), où Florence Weber s'explique sur sa posture et ses choix méthodologiques.\\ Voir également sa [[https://fr.wikipedia.org/wiki/Florence_Weber|page Wikipedia]]. ===== Au démarrage de mon enquête ===== Sociologue et anthropologue, directrice du département de Sciences Sociales de l'Ecole Normale Supérieure, Florence Weber est ma tutrice lors de ma reconversion vers l'anthropologie (2001-2003), et //nos échanges jouent un rôle décisif dans l'élaboration de mon premier mémoire (soutenu en juin 2004), où se noue toute l'histoire//. Elle intervient là en tant que spécialiste de la [[fr:atelier:methodologie:accueil|méthodologie ethnographique]], mais elle n'est pas spécialiste de l'islam. On consultera notamment : * Extrait de son //Guide de l'enquête de terrain//, expliquant l'analyse des [[fr:atelier:methodologie:alliance_d_enquete|alliances d'enquête]] * Annoté par elle, l'un de mes premiers textes au retour de mon premier terrain, [[fr:comprendre:textes:cargaison:lecon_de_florence_weber|Le Za'îm d'une génération]] (février 2004). {{anchor:entree}} **Comment elle est entrée sur le terrain?**\\ Florence Weber est sans doute l'un des chercheurs les plus transparents à ce sujet\\ - dès le premier chapitre du //Travail à côté// (livre issu de sa thèse en 1989), puis dans ces deux articles publiés les années suivantes (republiés dans son //Manuel de l'ethnographe//, PUF 2009) : * [[https://www.persee.fr/doc/genes_1155-3219_1990_num_2_1_1035|« Journal de terrain, journal de recherche et auto-analyse (entretien avec Gérard Noiriel) »]]. //Genèses. Sciences sociales et histoire//, nᵒ 2, décembre (1990): 138‑47. (Extrait sur la page : [[fr:atelier:methodologie:feminisme_et_post-colonialite|Féminisme et post-colonialité]]). * [[https://www.persee.fr/doc/espat_0339-3267_1991_num_47_1_3788|« L'enquête, la recherche et l'intime ou : pourquoi censurer son journal de terrain ? »]]. //EspacesTemps// 47‑48 (1991): 71‑81. ([[fr:atelier:methodologie:ethnographie:entree|Index]] des entrées sur le terrain). ===== Soutien ultérieur ===== Florence Weber redevient une interlocutrice importante au début de l'année 2010, et je me remets à travailler boulevard Jourdan (je suis inscrit en thèse à Aix-Marseille, mais je n'ai plus de financement et je suis replié chez ma mère en région parisienne). Face à la démission de [[fr:explorer:auteurs:jocelyne_dakhlia|Jocelyne Dakhlia]] en 2012, elle accepte brièvement de reprendre la direction de ma thèse, bien qu'à reculons (elle ne se sent pas spécialiste). Florence Weber n'a jamais cessé de me soutenir sur le plan institutionnel, en lien avec une conception bien particulière de la **communauté des ethnographes** :{{anchor:communaute}} > //« Lorsqu'il est confronté, dès la préparation de son enquête et jusqu'à la publication de ses résultats, à des enquêtés qui le craignent ou l'apprécient, le fuient ou le recherchent, le manipulent ou le contestent, et vis-à-vis desquels il se sent, au fond, toujours coupable d'être là par pure raison scientifique, l'ethnographe n'est pas seul. Il est entouré par les autres ethnographes et, au-delà, par les autres social scientists, sociologues, anthropologues, historiens, morts ou vivants, avec lesquels il partage, au-delà des conflits et des intérêts, une même croyance dans la possibilité et la rigueur spécifique des sciences de la société, une même conviction de faire oeuvre collective, **une même certitude que le monde où nous vivons ne peut rester ou redevenir vivable que si son intelligibilité croît**. »// (Florence Weber, Manuel de l’ethnographe. Paris: Puf, 2009, p. 7 - fin de l'introduction). Remarque : il faut définir ce qu'on entend par intelligibilité…\\ Voir mon texte [[fr:modele:ising:orient#intelligibilite|Une conception laïque de l’Orient]] [[.:|Retour]]