Anne-Marie est la petite soeur de mon père (Richard Planel), partie vivre en Tunisie avant ma naissance (fin des années 1970), et que je n'ai vraiment connue qu'après le décès de ce dernier, vers 19 ou 20 ans, du fait que j'apprenais l'arabe et me passionnais pour les pays du Maghreb.
Ci-dessous, deux documents pour comprendre sa place dans la recherche francophone sur le Maghreb, et sur le monde arabe plus généralement.
Au début des années 1990, la première boursière de l’IRMC fut Jocelyne Dakhlia, historienne et anthropologue franco-tunisienne, qui sera ma directrice de thèse de 2004 à 2012. Mais ma tante elle-même ne fait pas vraiment partie des personnages de l'histoire, c'est même le contraire : l'histoire se définit plutôt par son absence, par le tabou qui y est associé dans ma famille disciplinaire - comme autrefois dans la famille réelle où j'ai grandi, jusqu'à l'épisode dramatique de 1999.
⇒ Utile à prendre en compte pour éclairer ma conversion à l'islam (voir la page Suis-je vraiment musulman?). Au-delà de l'histoire yéménite constamment ressassée, c'est finalement un cas classique “d'islamisation de la radicalité” (Olivier Roy), dans un contexte social qui rendait impossible toute verbalisation.