Né vers 1974. Figure charismatique de Hawdh al-Ashraf, recruté au milieu des années 1990 par la Municipalité de Taez, où il devient Directeur adjoint à l'inspection des souks.
Reste complice de son frère Ziad, qu'il appelle souvent pour le soutenir, physiquement et intellectuellement. Les rapports sont plus distants avec Yazid, le plus jeune, pour cause d'antagonisme idéologique.
Il décède sur la route d'Aden le 31 décembre 2006, lendemain de l'Aïd1).
Ayant le sentiment d'être impliqué dans ce drame, je réoriente ma thèse et réfléchis aux conséquences de mon intrusion sur la systémique familiale
⇒ L'ethnologue et les trois frères de Taez, ou la chute des figures charismatiques urbaines dans le Yémen des années 2000 (texte de 2012).
Les rapports avec Nabil ont toujours été simples, car c'était un homme d'une grande générosité. Mais dans mes écrits, j'ai toujours entretenu un rapport compliqué avec son personnage. Nabil représentait pour moi la face honnie du Régime, une part de mon engagement que je n'assumais pas.
Le souvenir d'une pseudo-tentative de viol, né dans la confusion de mon premier séjour (29 septembre 2003) et dont je ne parlais jamais dans mes écrits, est resté logé dans ma mémoire pendant une quinzaine d'années.
Prenant conscience de ce quiproquo en 2018, j'ai commencé à retravailler les matériaux de ma thèse (abandonnée en 2013) dans mon chantier « scene_primitive ».