Historienne et anthropologue franco-tunisienne de l'EHESS, elle est ma directrice de recherche de 2004 à 2012.
Intervention lors d'une table ronde organisée par le journal Mediapart, le 22 janvier 2015.
(Concernant les initiatives de l'islam dit-inclusif, ma propre position est expliquée sur la page :
Islam et homosexualité : mon interaction avec Ludovic-Mohamed Zahed).
Comment elle est entrée sur le terrain?
Jocelyne Dakhlia a fait son premier travail dans le Sud tunisien, dans la région d'origine de son père. Elle le raconte plus précisément (anecdotes sur la pré-éminence de la lignée paternelle soulignée par ses interlocuteurs) au début du livre tiré de sa thèse : L’oubli de la cité. La mémoire collective à l’épreuve du lignage dans le Jérid tunisien (La découverte, 1990).
Cette situation est à rapprocher du cas de Lila Abu Lughod, problématisé dans les articles : « Fieldwork of a dutiful daughter » (1988) et « Writing against culture » (1991).
Rétrospectivement, Jocelyne Dakhlia affirme : « L’enquête de terrain (…) m’est apparue peu à peu comme une pratique violente » (entretien de février 2014).
(Index des entrées sur le terrain).
⇒ atelier:methodologie:homoerotisme
(sur mon appropriation de cette notion dans le cadre de la méthodologie ethnographique, à partir de l'automne 2005).
⇒ Ma soutenance de DEA (septembre 2005)
(pour mieux comprendre mes rapports avec Jocelyne Dakhlia et le ciment de cette direction).