Histoire migratoire et inégalités : la construction des espaces sociaux à Taëz
Projet de thèse rédigé au cours de mon année de DEA (février 2005) pour la demande d'allocation couplée.
Le projet comporte un gros point faible dans la dernière section : « Appréhender la dimension régionale par un “maillage” d’études focalisées ». Je vendais l'idée que j'allais m'installer ailleurs et faire la même chose qu'au Hawdh al-Ashraf. C'était complètement irréaliste, je le savais au fond de moi, mais le projet sauvait encore les apparences…
À l'automne suivant, il s'avère que ce projet ne convainc pas du tout Jocelyne Dakhlia (le déroulement de la soutenance est catastrophique…). Donc en cours de première année de thèse, je recentre progressivement ma recherche sur l'homoérotisme* et abandonne la problématique théorique des espaces sociaux (dans laquelle je recyclais en fait mes habitudes de physicien des transitions de phase* - voir section Le modèle).
Pour autant, certains aspects de mon raisonnement sont restés inchangés sur le fond, et referont surface dans le contexte de l'année 2011. Notamment, je suis surpris de voir que j'écrivais déjà : « Il est bien dans la logique de la suprématie symbolique des régions tribales que l’ethnologie et l’historiographie occidentale aient tendance à la reproduire en l’enregistrant. » - voir Le réveil des piémonts (texte de 2012).
Mise en ligne le 17 août 2023,
en lien avec mon chantier Survivre (méthodologie).