Le réveil des piémonts (texte de 2012)
« Le réveil des piémonts : Taez et la révolution yéménite » (lien Google book) in Le Yémen, tournant révolutionnaire. Édité par Laurent Bonnefoy, Franck Mermier, & Marine Poirier, CEFAS / Karthala, pp. 125-141.
Traduction arabe ultérieure par Essam al-Mohaya,
juste en dessous : صحوة البراغيل : تعز والثورة اليمنية
Voir aussi la page Histoire sociale de Taez,
résumant mon cheminement depuis 2005.
Contexte de rédaction : mon explication avec les sciences politiques
Le texte est publié dans un ouvrage collectif rassemblant les chercheurs français sur le Yémen, prévu avant la vague des Printemps Arabes.
Une première version de ma proposition est rejetée par les éditeurs le 13 janvier 2011 (la veille du départ de Ben Ali…) car considérée (à bon droit) comme non conforme aux exigences académiques. Taez prend alors la tête du Printemps Yéménite, à la surprise de tous les observateurs. Après un vif échange dans le forum de Médiapart au mois d'avril 2011, Laurent Bonnefoy m'aide à faire aboutir ma contribution (voir son site personnel).
Dans ces circonstances, le texte est accouché au forceps : il faut le lire comme un dialogue (inégal) avec les sciences politiques, dans des circonstances historiques qui nous obligent à nous expliquer, mais sans véritablement nous entendre sur le fond. Je parviens in extremis à glisser mon théorème de l'enchantement ethnographique à la dernière page. Du coup, toute l'argumentation semble reposer sur une lecture structuraliste un peu forcée du mot burghulî, traduit comme « piémontais ». (Correctif : L'origine réelle du mot burghulî, comme le savent tous les ottomanistes, est la réputation des Turcs comme “mangeurs de Boulgour”. Le terme est tout simplement un vestige de la seconde occupation ottomane (1849-1918). Je maintiens néanmoins mon intuition sur les résonances structurales de ce terme, dans le contexte de l'année 2011.)
Traduction arabe
صحوة البراغيل: تعز والثورة اليمنية
في كتاب اليمن : المنعطف الثوري (دار الفرات - بيروت - ٢٠١٧)