En biologie : « Processus de développement de l’individu ; elle comprend le développement embryonnaire dirigé par le patrimoine génétique, plus tous les changements éventuels que le milieu ou l’habitude peuvent imposer. » (repris du glossaire de La Nature et la Pensée, p.235). On oppose souvent l’ontogenèse à la phylogenèse, qui décrit l'histoire évolutive de l'espèce, les deux étant liés par des relations homologiques*.
Ces questions fondamentales de la biologie constituent la formation initiale de l’anthropologue Gregory Bateson, qui m’a aidé à structurer mes idées à partir de 2008 : une formation intellectuelle portée sur l’observation des structures dynamiques du vivant, réservoir d’analogies quasi-inépuisable pour l’étude des comportements et institutions humaines.
C’est cette approche qui organise mon appréhension actuelle de l’histoire monothéiste.
L’ontogenèse ethnographique (sous ma plume) désigne métaphoriquement le processus d’émergence, en lien avec une tradition monothéiste, d’une conscience intellectuelle située (voir la notion d’ethnographie*), puisant simultanément dans son « patrimoine génétique » (le Livre révélé) et dans l’interaction de sa communauté.