12 juin 2024. J'ai traduit aujourd'hui ce poème d'Ani Difranco, pour mon pays à moi.
Le poème est prononcé en août 2003, alors que l'armée américaine commence à s'enliser en Irak.
(voir mon billet Abu Ghraïb et l'ethnographie réflexive).
À vrai dire, ce poème exprime une vision plutôt musulmane de l'Histoire, il me semble.
Je ne crois pas du tout que les musulmans soient spectateurs de l'Histoire, bien qu'ils montent rarement sur une scène pour y contribuer. De ce malentendu découle largement l'impuissance actuelle des sciences sociales, et c'est un peu la responsabilité des musulmans diplômés* de mettre un terme à cette situation.
Journal juin 2024 :
« Aujourd’hui au réveil, je pensais encore à mon CV, désespérément vide. Mais je pensais aussi aux Bernards-l’ermite, à leur “chaine de vacances”, et je riais de moi-même : comment dans ces circonstances songeraient-ils à me donner du travail ??
Sur ce site, je démontre qu’on peut gagner des hasanates en faisant des sciences sociales. On peut être une petite goutte d’huile dans le grand moteur de l’Histoire, et par cela mériter sa place au Paradis des Bienheureux. C’est ce pourquoi j’écris, il n’y a rien d’autre à attendre. »
Descendre de la scène, c'est peut-être ce que les sciences sociales et la Gauche vont devoir apprendre maintenant. Ani elle-même a su apprendre à débrayer…
Comme le Bernard l'ermite, l'Europe a un problème structurel de croissance dans son rapport à ses propres institutions.
Explications dans la section Explorer
Ani Difranco /
Accueil du Wiki
fr:valoriser:scenographie:ani_difranco:grand_canyon