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Violence du RN, brutalité de la télévision
Le 29 juin 2024
Brutalité de la caméra dans cette séquence du dernier « Envoyé Spécial ». Elise lucet s’est fendue d’un communiqué, justifiant ses méthodes de travail : les temps de parole ont été respectés, conformément à la règlementation de l’ARCOM. Mais l’équité du temps de parole ne remplacera jamais la pudeur du regard.
Inconscience de cette femme « racisée », qui invite la caméra chez elle pour la retourner contre son voisin.
Inconscience de cette femme populaire, qui ne se laisse plus bâillonner par l’observateur, l'enrôle de force dans son propre point de vue.
De par et d'autre de l'Islam, la matrice monothéiste.
Cette impudeur constitutive de l’appareil sociologique*, les Yéménites en avaient parfaitement conscience. Pendant un demi-siècle (1962-2011), ils l’ont invitée chez eux délibérément - pour disposer d’eux-mêmes en tant que peuple, et pour le développement économique associé, par engouement pour la « modernité ». Ils ont invité ce regard, assumé collectivement ses contradictions, sciemment entretenu l’inconscience du visiteur. Jusqu’au jour où ce n’a plus été tenable.
Qui n’a pas saisi cette séquence historique ne peut comprendre ce qui nous arrive.
La société française trouvera le chemin de sa réconcilation, avec et contre l’islam nécessairement. Contre l’Islam*, qui a trafiqué l’altimètre sociologique pendant toute l’ère postcoloniale*, cette responsabilité historique lui revient effectivement (ce que ne veulent pas voir toutes les analyses en termes d'« islamophobie »). Mais aussi avec l’islam, parce que l’immense majorité des musulmans n’a en fait jamais cessé d’avoir conscience de tout cela. Et ils ne seront pas de trop, pour éviter que la violence du RN ne s’additionne à la brutalité de l’État.
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