📖 2024:04:28 Ziad et Jonas
Lecture sourate Yûnus (n°10) entre Maghreb et Isha (après un bref coup d'oeil sur les posts de Ziad en fin d'après-midi - cf Z:2024:04:28 Netanyahou et ses problèmes de dents).
Je relève essentiellement trois versets :
- 10:61 وما تكونوا في شأن : la lecture du Coran comme prolongement direct de l'engagement avec le monde, s'insérant naturellement dans toute entreprise quelle qu'elle soit.
- 10:99 افانت تكره الناس حتى يكونوا مؤمنين : en même temps, impossibilité d'une démonstration qui emporterait l'adhésion définitive, ce qui justifie l'intuition de Ziad : le retournement sera soudain et radical, nécessairement, et il retrouvera alors toutes ses dents inchallah.
- 10:21 إِنَّ رُسُلَنَا يَكْتُبُونَ مَا تَمْكُرُونَ : qu'Allah est plus fort en stratagèmes, et que ce n'est pas à moi de tout écrire, d'autres s'en chargeront.
Le verset 10:98 وَمَتَّعْنَاهُمْ إِلَىٰ حِينٍ, qui donne son nom à la sourate, m'avait déjà frappé par son optimisme inattendu : la possibilité que toute cette histoire ne débouche pas sur la fin du monde, du moins pas dans l'immédiat.
Ces jours-ci je pense aussi à ce film américain de Craig Gillepsie, vu à sa sortie (24 décembre 2008), et que j'avais fait voir à Yazid à l'époque (on l'avait trouvé au souk al-Samil, rippé sur CD…). C'était vraiment stupide, rétrospectivement. Je ne suis pas sûr que ce le soit moins aujourd'hui. Mais comme Ziad parle ces jours-ci de répudier toutes ses femmes, je ne peux pas ne pas faire le parallèle.
Oui décidément, le parallèle avec Yûnus est éclairant, ou plus exactement avec le Jonas de la Bible. Ziad lui ressemble assez. L'invocation de Yûnus, c'est plutôt à moi de la dire : 21:87 لَّا إِلَٰهَ إِلَّا أَنتَ سُبْحَانَكَ إِنِّي كُنتُ مِنَ الظَّالِمِينَ.