Contexte : L'été 2016, constatant l'impasse de mon projet de vie comme prof de maths, j'ai compris qu'il me fallait « entrer dans la mêlée » de ces questions difficiles. La France venait de connaître l'effroyable attentat de Nice, mais l'affaire Merah était survenue quatre ans plus tôt (2012), à l'interface des quinquennats Sarkozy et Hollande, à l'époque où je tentais de sauver ma thèse d'anthropologie. Afin de ressaisir le sentiment d'identification vécu sur le moment, je me suis enfermé avec les sources disponibles pendant tout le mois d'août. J'ai continué de mûrir mes résultats l'année suivante, parallèlement à une formation à la Fac de Droit de Montpellier (DU Religions et société démocratique). J'ai tenté de présenter mes résultats à droite à gauche, mais je n'ai pas su convaincre.
⇒ J'ai fini par les mettre en ligne en 2019, parallèlement à mon engagement dans le mouvement Gilet Jaune, sur cette page de mon site :

La bonne compréhension de cette première tragédie me semble décisive pour mieux penser les attentats ultérieurs. Ceux-ci ne forment pas, comme on a coutume de le dire, une “vague” venue d'ailleurs qui aurait “frappé” la France. De cette histoire douloureuse, je propose une vision dynamique, vivante, qui nous reconnecte à nos responsabilités collectives.

D'autres billets, sur mon blog Médiapart, sont pertinents pour comprendre la crise de la participation citoyenne chez les diplômés musulmans français - crise qui s'adosse en fait aux démissions de tous :

• « Démence singulière » (26 avril 2016)
• « Al-Lât, divinité protectrice de l'État Français » (7 décembre 2015).
• « Pour sortir de "l'effet Villepin" » (12 janvier 2015)
• « Une révolution bénie? De la pensée systémique en islam » (3 février 2011)
• « RESF, ou la sous-traitance de la rhétorique xénophobe » (28 mars 2010)