Publiés au milieu des années 1990, en lien avec la réception de la microhistoire italienne, deux ouvrages collectifs rassemblent des réflexions théoriques et méthodologiques sur la question des échelles, où j'ai cherché de l'inspiration pendant mon année de DEA :

• Jacques Revel (éd.), Jeux d’échelles : la micro-analyse à l’expérience (Seuil / Gallimard, 1996).
• Bernard Lepetit (éd.), Les formes de l’expérience. Une autre histoire sociale (Albin Michel, 1995).

Pour ma part à travers ces ouvrages, je tentais de recycler mes habitudes intellectuelles, tirées de la physique des transitions de phase, dans l'analyse de l'histoire sociale de Taez.

La position théorique qui m'apparaît alors la plus familière, parmi l'ensemble de ces essais, est celle de Paul-André Rosental, auquel du coup je demande d'être le second lecteur de mon mémoire. Suite à une soutenance de DEA un peu particulière, je bifurquerai finalement au début de ma thèse vers la problématique de l'homoérotisme. Mais cette réflexion a continué de me travailler de manière souterraine, et sous-tend ma conversion ultérieure à l'écologie mentale.