Ceci est une ancienne révision du document !

Mes adieux filmés au Hawdh

En janvier 2018, dans la continuité de ma « cargaison », je décide de mettre en ligne toutes les images dont je dispose, après un montage sommaire. Bien sûr mon « premier film » a fait le buzz, non pas du fait de mon propos, mais parce que ces images du quartier de Hawdh al-Ashraf ont maintenant un caractère historique.

Mes adieux filmés au Hawdh (17/11/2008), enrichis de documents antérieurs
(mise en ligne le 24 janvier 2018)

En commentaire de ces images, voici ma lettre à la documentariste Nadja Harek, croisée en novembre 2018 lors d'une projection de son film Ma famille entre deux terres (2015), que j'avais trouvé très courageux. J'y parle de ma vie actuelle (p.2) puis de ce que pourrait être un « deuxième film », ce qu'il faudrait pour monter ces images autrement¹⁾.
Après une introduction générale (pp.3-4), la lettre contient des liens directs vers les principales séquences, convenablement contextualisées :

Lotfi et le jeune commerçant, surjouant l’homoérotisme (8:04 / p.4)
Na’if et le fonctionnaire de la police (1:03 / p.5)
La séance de qat solennelle (30:58 / p.7)
Le show de Ziad (19:21 / p.7)
L’expédition à Hammam Kresh (24:53 / p.7)
« Ce qui m’est arrivé en 2003 » (22:25 / p. 8)

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¹⁾

Après un premier échange de mail, Nadja Harek n'a pas donné suite. Sans doute a-t-elle senti que la situation ne se prêtait pas à un projet documentaire : soit que moi je n'étais pas prêt, à ce que soit posé sur cette histoire un autre regard que le mien (je parle toujours de « mon » second film…), soit qu'elle-même n'était pas prête à s'y aventurer - les deux étant étroitement liés bien sûr. À vrai dire tous mes écrits, rédigés dans ma langue maternelle depuis vingt ans, l'ont été dans des conditions analogues. Mais quelque part, c'est la condition-même de l'anthropologue qui veut cela…